François Molins alerte sur un «risque d’attentat renforcé»
Australie: 1 femme tuée par 1 Français qui a crié «Alahou Akbar»
Un Français âgé de 29 ans a tué une Britannique à coups de couteau en criant « Allahou Akbar » et a blessé deux autres personnes dans un hôtel du Queensland, en Australie, rapporte la police. Lire la Suite
A Dammartin-en-Goële, l’imprimerie rouvre, un an et demi après l’assaut contre les frères Kouachi
http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/dammartin-en-goele-reouverture-de-l-imprimerie-18-mois-apres-l-assaut_1600623.html
Après 18 mois d’attente, Michel Catalano a enfin pu relancer son entreprise. Elle avait été dévastée en janvier 2015 par la prise d’otages et l’assaut de la police contre les deux terroristes.
Michel Catalano ne peut retenir ses larmes.« C’est une renaissance pour l’entreprise et une nouvelle vie pour nous », a-t-il confié à France 3, lundi 22 août. Le 9 janvier 2015, c’est dans son imprimerie de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) que les frères Chérif et Saïd Kouachi s’étaient retranchés, après avoir tué deux jours plus tôt douze personnes au siège de Charlie Hebdo à Paris. Dix-huit mois après cette prise d’otage et un assaut de la police contre les terroristes qui avaient dévasté l’entreprise, l’entrepreneur a enfin pu relancer son activité.
Un nouveau départ
Pour le patron de l’établissement, c’est la fin de longs mois d’épreuves, surmontées grâce au soutien de ses proches. Son imprimerie va pouvoir rouvrir. Encore emballées, ses machines vont enfin retrouver leur place dans des locaux fraîchement remis en état. Un nouveau départ après des mois de démarches administratives et de travaux.
Six mois après le drame, il attendait encore d’être indemnisé. Lui qui avait été retenu en otage pendant près d’une heure par les terroristes et avait été libéré tandis qu’un de ses employés était resté caché jusqu’à l’intervention des policiers. « C’est toujours difficile pour moi, et j’ai misé sur le fait de reconstruire le bâtiment pour que ces images ne reviennent pas », expliquait-il alors.
Daesh appelle au meurtre de Rachid Abou Houdeyfa, imam de Brest
Daesh appelle au meurtre de Rachid Abou Houdeyfa, imam de Brest
Imam de « l’apostasie et de la mécréance »
Selon son « magazine » en ligne, Dar al-Islam, Daesh reproche à l’imam de Brest de « vendre sa mécréance » via ses prêches, pourtant souvent controversés en France. Plus précisément, l’organisation terroriste reproche à Rachid Abou Houdeyfa d’avoir, dans un prêche publié sur Facebook, appelé à « participer à la démocratie » française en « allant voter ».
Dans ce message, l’imam de Brest appelait en effet ses fidèles à reconnaître ce que leur avait « apporté la France », et à agir démocratiquement, par le vote, s’ils n’étaient pas satisfaits de leur situation. Pour le moment, les autorités françaises n’ont pas réagi à cette condamnation à mort émise par le groupe terroriste.
Pour rappel, le dessinateur de Charlie Hebdo Stéphane Charbonnier, dit Charb, avait lui aussi été visé par une condamnation à mort du groupe Al-Qaeda, en 2013. Deux ans avant l’attentat qui lui avait coûté la vie, ainsi qu’à 10 autres personnes, dans les locaux du journal satirique.
Des centaines de migrants crient « Allah akbar » en Méditerranée, sus à l’Europe ! Video
Ça a le mérite d’être clair.
On rappellera aux imbéciles heureux que Allah Akbar est un cri de guerre, le cri de la conquête.
Quant à ceux qui, pour dédouaner l’islam, voudraient nous faire croire que le vrai danger c’est l’immigration, qu’ils ne sont pas tous musulmans… A la niche !
On se souviendra, entre autres, du procureur de Dijon qui voulait nier tout rapport avec l’islam quand un « déséquilibré » avait fauché des piétons sur le trottoir avec sa voiture en criant « Allah akbar ». Le dit procureur avait osé dire qu’il avait crié cela afin de se donner du courage… Depuis il paraît que ce même procureur fait des pieds et des mains pour faire passer des expertises psychiatriques au quidam, voulant à tout prix qu’il soit classé déséquilibré. Pendant ce temps le quidam se marre à la prison de Dijon, expliquant à ses co-détenus tout le bien qu’il pense de l’Etat Islamique et du terrorisme… Encore un zig qu’il faudrait tuer directement. Pas un (faux ?) visiteur de prison pour faire le sale boulot avant qu’il ne sorte et ne tue nos enfants ?
En attendant il faudrait que les Etats considèrent que ces bateaux sont ces bateaux de guerriers venus nous envahir et nous conquérir. Ils devraient être envoyés par le fond sans autre forme de procès. Alexandre, Napoléon, sortez de vos tombes, revenez !
Verviers: le fils l’imam Shayh Alami remis en liberté
Shayh Alami, l’imam radical de Verviers, son épouse et leur fils, qui est apparu dans une vidéo tournée au centre de Verviers et qui lançait un appel au meurtre de chrétiens, ont été interpellés dimanche soir aux alentours de 17h.
Après avoir été interrogé, l’adolescent a été remis en liberté ce lundi vers 2h du matin. « Le jeune homme qui a été interpellé dimanche a été remis en liberté pour des raisons de procédure et de coordination de deux dossiers, l’un géré par le parquet fédéral et l’autre par le parquet de Liège« , a indiqué lundi Philippe Dulieu, procureur du Roi de Liège.
« La privation de liberté est intervenue dans le cadre d’un dossier relevant du parquet fédéral. Le jeune homme n’a pas encore été entendu quant à la vidéo mais ce dossier suit son cours« , conclut le procureur.
Je ne parlais pas des Chrétiens mais du régime de Bachar
Le fils de l’imam, présent au domicile familial ce lundi, a accepté de répondre aux questions de notre journaliste sur place, à Dison. Il a déclaré que les policiers lui ont pris son téléphone portable, « ils m’ont dit qu’ils pomperont les données, et vérifieront s’il y a des preuves comme quoi je voulais partir ou faire un attentat ici. » Il a évoqué des regrets par rapport à la manière dont la vidéo a été interprétée. On l’aurait mal compris car il aurait utilisé certains mots au lieu d’autres, « je ne parlais pas des Chrétiens mais du régime de Bachar (al-Assad, NDLR). C’était pas par moi-même, c’était du par cœur. » a-t-il précisé.
Il a également expliqué qu’il avait fréquenté des personnes qui sont parties aujourd’hui en Syrie, mais qu’actuellement, il en connaît beaucoup moins.
Terrorisme: un maire de la Loire n’accepte plus les demandes de regroupements familiaux
Jean-Claude Charvin, élu divers-droite de Rive-de-Gier, a annoncé mercredi qu’il avait pris la décision de refuser « systématiquement » toutes les demandes de rapprochement familial ou de séjour dans sa ville après la série d’attentats qui a frappé la France.
Après l’attaque à Saint-Etienne-du-Rouvray et les précédents attentats, le maire de Rive-de-Gier dans la Loire, Jean-Claude Charvin, a annoncé mercredi qu’il refuserait dorénavant « systématiquement » toutes les demandes de rapprochement familial ou de séjour sur sa commune.
Les retours de Syrie évoqués
Dans un courrier adressé au préfet de la Loire Évence Richard, le maire divers-droite de cette commune de 15.000 habitants a évoqué les retours de Syrie de personnes parties y faire le jihad, « qui risquent de s’amplifier rapidement dans les mois à venir avec les défaites successives de Daesh ».
« Chaque jour le gouvernement nous rappelle que nous sommes en guerre et que c’est l’affaire de tous. Si nous sommes en guerre, le gouvernement doit nous donner les moyens de protéger nos concitoyens », a écrit Jean-Claude Charvin, qui souhaite être informé de la « présence d’individus dangereux » sur sa commune.
Onze demandes de regroupement familial en 2015
« Au vue de l’absence de réelles réponses du gouvernement face à mon inquiétude, inquiétude partagée par nombre de mes collègues, je vous informe de ma décision de refuser systématiquement tous les dossiers de rapprochements familiaux ou de nouvelles demandes de séjour sur la commune de Rive-de-Gier », a annoncé le maire.
Le cabinet du maire de cette ville de la vallée du Gier, à mi-chemin entre Saint-Etienne et Lyon, a indiqué avoir traité « onze demandes de regroupement familial en 2015, un nombre sensiblement identique aux années précédentes ».
Une dizaine de détenus islamistes évacués de la prison de Fleury-Mérogis
Craignant des projets de mutinerie, l’administration pénitentiaire a décidé d’évacuer ces détenus vers d’autres prisons, révèle le JDD.
C’est la prison où Salah Abdeslam, le détenu le plus surveillé de France, est incarcéré à l’isolement. C’est aussi la prison où une dizaine d’individus islamistes ont été évacués cet été. Selon le JDD, le service de renseignement de l’administration pénitentiaire a diagnostiqué en juillet ce que le ministère de la justice appelle une « tentative de structuration en réseau » au sein de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne). Lire la Suite
Toulouse : un ex-lycéen déjà condamné a repris la route du djihad
l se trouvé déjà sous le coup d’une peine de 6 mois de prison avec sursis pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste». Ayoub A, un ancien lycéen toulousain de 19 ans, a repris la route de la Syrie, révèle «La Dépêche du Midi». Les parents du jeune homme ont signalé sa disparition le 8 août au commissariat central de Toulouse.
Le quotidien régional est parvenu à retracer le parcours de ce fiché S depuis son départ début août. Le jeune homme s’est d’abord rendu en Espagne puis en Bulgarie avant de traverser les frontières turques et syriennes en toute discrétion. Après un nouveau passage par la péninsule ibérique, le djihadiste a de nouveau été signalé par les autorités bulgares sur leur territoire.
«Ambiance pourrie» en Syrie, ils reviennent en France
En juin dernier, le jeune homme a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour avoir passé trois semaines en Syrie en janvier 2014. L’ami qui l’accompagnait a écopé de la même peine. Respectivement âgés de 15 et 16 ans, les deux adolescents avaient quitté Toulouse le 6 janvier 2014. L’un d’entre eux avait réclamé 500 euros à sa mère pour un soit-disant voyage scolaire en Espagne. «Imagine-toi que je suis mort et fais ta vie normalement», avait-il écrit dans une lettre à sa mère. Les 25 et 27 janvier, les deux jeunes hommes étaient rentrés en France, après avoir été récupérés en Turquie par leurs parents.
Tous deux recrutés via les réseaux sociaux par le Français Mourad Farès, les adolescents avaient reconnu avoir «fait des tours de garde armé d’une kalachnikov» pour l’un, participé «à des missions de surveillance» pour l’autre. Ils avaient affirmé avoir quitté la Syrie à cause de «l’ambiance pourrie» qui régnait au sein du groupe djihadiste francophone.
Ayoub A. n’a jamais caché son adhésion aux thèses djihadistes. Avant son départ en Syrie, il avait été condamné pour des violences et pour apologie du terrorisme : le jeune homme avait partagé sur Facebook des photos de Mohamed Merah, rappelle «La Dépêche». En octobre 2016, il doit à nouveau comparaître pour des violences sur une jeune fille dont il n’appréciait pas la tenue vestimentaire.
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